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Agriculture & élevage

PROGRAMME DE DEVELOPPEMENT DE L’ELEVAGE

DANS LA REGION DU LIPTAKO-GOURMA

Le programme de développement de l’élevage dans la Région du Liptako-Gourma a été officiellement lancé, le 25 avril 2005 à Gao, au Mali, par les trois (3) Chefs d’Etat des Pays membres de l’ALG. L’objectif global est d’assurer la promotion économique des communautés par l’augmentation des revenus, maintenir et garantir la durabilité de la sécurité alimentaire.

De façon spécifique

Le financement du programme est assuré par la Banque Islamique de Développement (BID), la Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC) et les Gouvernements des Etats membres de l’ALG. Il est ainsi réparti :

Financement (en millions de FCFA)

BID BIDC Contrepartie Total
Burkina 5546 1366 987 7899
Mali 6674 1483 1001 8157
Niger 6247 0 937 6247
Total 18467 2850 2925 22303

Le Programme de Développement de l’Elevage dans la Région de l’ALG a été réalisé à travers quatre composantes

  • Appui à l’amélioration de la production Animale

  • Appui à l’intensification de la production et à la transformation

  • Appui à la commercialisation

     

  • Appui au désenclavement

L’augmentation de la disponibilité des sources d’eau pour l’abreuvement des animaux et même des hommes, dans le cas des puits et des forages, la restauration des terres dégradées a permis l’amélioration de la biodiversité (augmentation de biomasse, réapparition d’espèces végétales qui avaient disparu et de poisson dans les mares sur-creusées). L’amélioration du couple eau-pâturage a permis aux éleveurs de réduire les départs en transhumance, valorisant mieux la saison sèche devenue moins hostile, plus favorable à la pratique de l’élevage. Le projet a contribué à améliorer le niveau d’organisation des communautés de base à travers le renforcement ou même la création de comités de gestion, ce qui augure de la durabilité des actions. L’augmentation des revenus a été possible avec certains aménagements comme ceux ayant permis la culture du bourgou. Dans l’ensemble, l’exécution du programme a amélioré les relations entre les services techniques et même entre les producteurs des trois pays, à travers les visites d’échanges et diverses rencontres.

Bien que tous les volets de cette composante n’aient pas été mis en œuvre (seul le Niger a pu mettre en place les magasins d’intrants), on a noté le pouvoir de structuration des bénéficiaires en organisations qui pourront se pérenniser même après le projet comme c’est le cas à Dargol au Niger où le COGES de la banque d’aliment bétail marche de façon remarquable.

La mise en œuvre de cette composante a amélioré la qualité des infrastructures et intensifié les activités de commercialisation. Elle a (i) permis la création ou le renforcement des associations d’éleveurs, de bouchers, de commerçants de bétail pour la gestion des infrastructures avec des Comités de Gestion (COGES) et (ii) renforcé les budgets des communes rurales à travers les recettes municipales, perçues sur les infrastructures.

Les pistes rurales financées dans le cadre du programme ont permis de désenclaver la zone, d’intensifier du même coup les échanges transfrontaliers et de renforcer l’intégration entre les pays de l’ALG et même au-delà (UEMOA et CEDEAO).

PROJET DE RENFORCEMENT DES MOYENS DE PROTECTION DES VEGETAUX ET DES DENREES STOCKEES

DANS LA REGION DU LIPTAKO-GOURMA

L’objectif global visé par ce projet était d’améliorer la sécurité alimentaire des pays membres de l’ALG par l’augmentation de la production agricole et par la réduction des pertes dues aux nuisibles des cultures et des denrées stockées.

De façon spécifique

Le financement du programme est assuré par la Banque Arabe pour le Développement Economique en Afrique (BADEA) et les Gouvernements des Etats membres de l’ALG. Il est ainsi réparti

Financement (en millions de FCFA)

BADEA Contrepartie Total
Burkina 1 160 151 1 311
Mali 1 300 169 1 469
Niger 1 210 127 1 337
Total 3 670 447 1 117

Les activités du projet ont contribué à améliorer la qualité des services vétérinaires et par ricochet la couverture sanitaire. En effet la réalisation des infrastructures de santé animale ont permis d’augmenter le taux de la couverture vaccinale contre les principales maladies avec comme effets immédiats la diminution du nombre de foyers de maladies au niveau de certains centres.

Le projet s’est exécuté à travers six (06) principales composantes

  • Le pilotage du projet au niveau national et régional, et renforcement du réseau de surveillance et de signalisation précoce

  • Le renforcement des moyens d’intervention et de lutte antiacridienne et contre les autres ravageurs

  • l’amélioration de l’utilisation des produits phytosanitaires et de la gestion intégrée des ravageurs

  • Le renforcement des capacités des ressources humaines

  • L’appui institutionnel à l’Unité d’Exécution du Projet (UEP) et à l’Unité de Coordination du Projet (UCP)

  • Les services de consultation

Le Projet a eu comme résultats des effets directs ressentis exprimés par la satisfaction des acteurs notamment les agents des phytosanitaires et les producteurs à travers la mise à leur dispositions de d’infrastructures d’équipements, de matériels et de produits de protection des végétaux. Les actions de renforcement des capacités des acteurs a connu un réel engouement et bénéfique dans les activités de lutte contre les ravageurs.

Au niveau de la préservation de l’environnement, tous les sites d’implantation des infrastructures ont été choisis dans le respect des normes en vigueur dans les pays.

PROGRAMME REGIONAL DE GESTION DURABLE DES TERRES ET DE RENFORCEMENT DE LA RESILIENCE DES COMMUNAUTES RURALES ET DES ECOSYSTEMES AUX CHANGEMENTS CLIMATIQUES

DANS LES ETATS DU LIPTAKO-GOURMA

Le Programme régional de gestion durable des terres et de renforcement de la résilience des communautés rurales de la Région du Liptako-Gourma est né du rapprochement des projets nationaux suivants :

Ces projets sont tous issus du Programme transfrontalier de préservation de terres de cultures et de récupération de terres dégradées en adaptation aux changements climatiques dans la Région du Liptako-Gourma. Ils ont en commun comme de rechercher à contribuer à la réduction de la pauvreté, à la sécurité alimentaire et à l'accès à l'eau pour le pastoralisme et de façon générale, à augmenter la résilience des communautés au changement climatique

Objectif

L’objectif global du Programme est d’améliorer la productivité des terres de culture et accroître la résilience des populations locales, par la valorisation des ressources en eau et des ressources forestières et halieutiques. Le Programme sera mise en œuvre à travers les composantes suivantes :

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Le coût du projet est estimé à 21 778 millions FCFA. Il prend en compte le coût du Cadre de Gestion Environnementale et Social (CGES) qui est de 718,974 millions FCFA et le coût de Coordination Régionale (CR) qui est de 517 millions F CA

Coût (en millions FCFA) des investissements par pays sur les 5 ans

Année Burkina Faso Mali Niger CGES+ CR Total
1 1 722,1 2 013,6 1 610,5 290,5 5 636,8
2 2 073 ,8 2 249,4 1 795,7 317,- 6 436,4
3 1 441,4 1 527,4 1 388,7 255,9 4 613,3
4 1 238,4 1 307,9 949,4 225,7 3 721,5
5 249,0 509,0 466,1 146,2 1 370,3
Total 6 724,5 7 607,3 6 210,4 1 236,0 21 778,2

Le PGDT/résilience est classé comme étant un projet de Catégorie B selon la classification de la Banque Ouest Africaine de Développement et du fond vert climat en matière de sauvegarde environnementale et sociale, vu que les impacts anticipés ne sont pas majeurs, sont réversibles, sont pour la plupart limités dans l’espace et facilement évités ou atténués. Il est donc aussi prévu que ces impacts seront largement compensés par la gestion améliorée des ressources naturelles qui serait engendrée par le projet.

L’analyse financière et économique des options proposées montre que le programme est rentable. Même avec une baisse de plus de 25% des bénéfices, le programme reste rentable dans tous les pays. Le Programme Régional de Gestion Durable des Terres et de Renforcement de la Résilience des Communautés Rurales et des Écosystèmes aux Changements Climatiques dans les États du Liptako-Gourma constitue donc une alternative viable à l’utilisation des fonds.

Les parties prenantes qui doivent concourir, en concertation, à l'élaboration, à la mise en œuvre et à l'évaluation du projet sont entre autres :

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Leurs rôles et responsabilités ont été analysés dans le cadre de la mise en œuvre du programme.

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